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+ SILENCE, CA POUSSE +
La saison est partie sur les "chapeaux de roues" avec 15 jours d'avance par rapport à l'année dernière : assez déstabilisant pour l'organisation du travail.
Nous observons des vignes au stade G c'est à dire avec des grappes séparées, stade sensible à la maladie de l'Oidium.
Grappes formées et séparées
Le temps est propice à cette maladie avec des rosées matinales et des températures élevées dans la journée. L'Oïdium est un champignon qui se développe sur tous les organes verts de la vigne, la feuille atteinte se déforme, se crispe et sa croissance est arrêtée. De même pour les graines et les grappes qui sont atteintes, elles se couvrent d'une fine poussiere grise, et ne se développent plus compromettant la récolte.
Pas de crainte pour le Mildiou à aujourd'hui, dû à la sécheresse que nous connaissons. Les oeufs de l'hiver sont mûrs mais ne peuvent pas se développer sans pluie. Les prochaines pluies seront contaminatrices. Comme pour l'Oïdium, ce champignon se développe sur tous les organes verts de la vigne, l'attaque des feuilles entraine leur chute, des retards de maturité, là aussi la récolte est compromise.
Ces maladies sont apparues au XIX siecle, arrivées des Etats Unis par bateaux, peut être les premiers dommages et surement pas les derniers de la mondialisation ?
Les premiers traitements autour du 15 Avril étaient tournés vers l'oïdium, maintenant nous observons la météo régulierement pour traiter avant la pluie. En culture BIOLOGIQUE les produits naturels utilisés à faible dose, le soufre et le cuivre, sont des produits de contact devant être appliqués avant la pluie. Ils sont préventifs et non curatifs. Il est plus difficile en Gironde que dans d'autres régions de travailler en culture biologique car notre climat (chaleur et pluies) accroit les risques de maladies. Vigilance, et réactivité sont les maitres-mots.
Tags : pluie, oidium, maladie, grappes, vers
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