• PETITE ESCAPADE au delà des mers...

    Pour parler de nos vins, faire découvrir ou redécouvrir notre vignoble, faire goûter les nouveaux millésimes arrivés depuis peu, signer des étiquettes (cela peut surprendre, la première fois nous le fûmes...ensuite on s'habitue, non jamais!!!), épauler quelques jours nos ambassadeurs en Amérique du Nord, et démontrer qu'il y a encore quelque chose à défendre dans nos appellations qui n'en sont plus!

      

    Alors que la musique commence :

      

      

      

    En pensant à cette chanson nous verrons surement différemment cette ville, avec plus d'enthousiasme que nous en avons avant notre départ!

      

    et aussi

     

    Là c'est "correct" ... La cousine de Paris... C'est tellement vrai et en même temps tellement différent et sous la neige dans le froid : une première pour nous!

     

    Deux semaines qui seront riches de rencontres, où nous allons apprendre encore et toujours sur ces marchés si loin et si différents des nôtres, nous rendre compte du travail "titanesque" (s'il y avait encore besoin) de nos agents dans ces pays. Un vrai dépaysement.

      

      


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    C'est exactement le sentiment que nous avons éprouvé... et qui est toujours présent, en apprenant que nous ne serions pas remboursés après la grêle de cet été.

    Stupeur et tremblements... pas au Japon mais à La Mothe du Barry, Panique...pas sur la ville, dans notre bureau!!!

    Trois ans que nous versons presque 10 000 euros de primes d'assurances chaque année (même si une partie de ces sommes sont subventionnées cela fait une sacrée somme), nous grêlons à 98% (estimation de l'expert) sur 7 hectares et RIEN, PAS UN CENTIME D'EURO!!!

    Alors comment vous dire???

    OUI, nous avons grêlé deux fois: le 2 Aout et une nouvelle fois lors de  cette annonce.

    Respirons, relativisons, soyons zen, essayons du moins,...                                           

    - non, notre assureur n'est pas un escroc, 

    - oui, à aujourd'hui il nous faut un avocat à chaque signature de contrat ...cela tombe bien nous en avons eu dans la famille!      

    - pensons aux copains qui eux ont tout perdu, 100% ou presque de leur vignoble et sans assurance, 

    - oui... mais eux ils ont encore cette somme qu'ils n'ont pas versé aux assurances,  

    - non, non, non, leur situation n'est pas enviable, de loin!!!

    Vous imaginez un peu les dialogues de sourds que nous avons eu avec...nous-même. 

      

     

    En 2009 notre vignoble faisait partie des 15 000 hectares dévastés un 13 mai, comme tous ceux de notre commune et de bien d'autres. Nous avions pris conscience à partir de ce moment-là qu'il était IMPERATIF, VITAL d'assurer son outil de production malgré les prix.

    Alors nous avons pris la totale, la "MULITRISQUES"...  s'il ne grêlait, il pouvait geler, nous pourrions connaitre une sécheresse (nous en sommes loin, mais on ne sait jamais!), prévenons tous les fléaux assurables pour ne pas revivre cette situation, de toutes les manières, notre banque ne nous le permettrait pas.   Et contre une invasion de criquets avez-vous quelle chose monsieur l'assureur???   

    Alors certains d'être couverts au maximum, nous étions confiants, enfin presque, car nous ne souhaitions en aucun cas qu'une catastrophe arrive, et puis, avec les assurances ...on ne sait jamais!

    Mais là, maintenant nous savons! Nous étions assurés sur le CAPITAL TOTAL du vignoble (point que nous n'avions absolument pas intégré à la signature du contrat) avec une franchise de 25% choisie consciemment pour faire baisser la prime. Nous pensions avoir une franchise de 25% à la parcelle et c'est là toute la différence, énorme à notre niveau et qui fait que nous ne touchons RIEN.

    Bon, nous avons payé pour voir... et perdu mais après avoir compris le mécanisme, nous ne comprenons pas pourquoi, c'est ce type d'assurances qui est proposé à aujourd'hui aux vignerons, plébiscité par nos instances, par nos banques ... alors qu'elles ne sont ABSOLUMENT PAS adaptées à nos exploitations. Alors d'accord, nous sommes assurés...sur le papier en fait. Cela  nous permet d'avoir droit à des prêts bonifiés, c'est une condition rédhibitoire pour déposer une demande de subvention, mais pas d'être remboursé lors d'un pépin climatique sur l'une partie de notre vignoble! La belle affaire! 

    Morale de la fable ou de la blague ... il faut étudier toutes les combinaisons avec votre assureur, cela lui prendra du temps mais c'est juste son boulot de vous conseiller au plus juste et d'adapter son offre à vos besoins:

    Assurance des capitaux à la parcelle ou du vignoble entier, franchise à 10%, 20% ou 25%, dissocier la grêle des autres préjudices, séparer les appellations et leurs couvertures. Tout est possible. Seule question : quel est le préjudice qui mettrait en danger votre exploitation et à partir de là, étudier, étudier ...et signer car  nous NE CESSONS de le répéter à aujourd'hui il n'y a  pas d'autres solutions pour des petites structures comme la nôtre, sans stock, et ni trésorerie.

    Un vigneron qui se pensait couvert et qui était à poils!

      


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  • + Un peu d'humilité +

    Fin de semaine dernière, un château dans le Médoc  annonçait qu'il ne sortirait pas  son premier vin en 2013. Volée de bois verts pour lui..., l'investisseur vilipendé, décision purement marketing pour faire le buzz, sabotage du millésime, licenciement demandé pour le maitre de culture et même le maitre de chai...

    Nous, face à une telle décision, nous ne pouvons que rendre hommage au courage difficile (comment penser qu'une telle décision se fasse à la légère et n'ait pas des conséquences désastreuses sur la comptabilité du vignoble) et à l'honnêteté de ces personnes. Leur standard de qualité, pour un tel vin, n'est pas atteint en 2013, c'est tout! 

    Nous n'avons pas été longtemps à l'école, pas d'étude d'ingénieur agronome, ni d'oenologue, ni de cadre supérieur..., seulement quelques années sur les bancs et surtout 28 millésimes qui nous appris que le postulat auquel nous ne pouvons déroger est qu'il  faut des raisins sains et mûrs pour commencer à prétendre "faire bon". Alors de deux  choses l'une, soit les vignes de certains étaient sous d'autres cieux,  peut-être à l'intérieur ... mais comment ont-ils fait pour ne pas avoir subi les mêmes aléas météorologiques que notre vignoble et que celui dont nous parlons  à l'autre bout du département.

    Pas de flagellations, ni de pensées sado-maso chez nous, nous avons communiqué pendant des semaines, avant les vendanges : il fallait laisser la chance à ce millésime, le laisser naitre et ne pas le condamner à priori. Mais à aujourd'hui il n'est pas incorrect de dire qu'il nous a manqué à tous 7, 10, 15 jours pour atteindre la maturité optimale. S'il fallait trouver un nom d'une cuvée en 2013 se serait : LA CUVEE MOINS 15!

    Alors oui, en faisant des coupes franches dans nos cuves, en adaptant l'élevage, nous pourrons sortir une cuvée qui tiendra la route, mais nous ne produirons pas notre CUVEE LE BARRY (notre grand vin à nous!!!), chez nous non plus, la qualité attendue dans cette bouteille n'est pas là, et p..... que nous aimerions dire le contraire et offrir à nos clients le top! Mais ce n'est pas le cas, et ce n'est pas le vigneron qu'il faut blâmer, il n'a pas fauté ni failli, seulement depuis le printemps nous avons connu des conditions météorologiques difficiles, "extra-ordinnaires" voir tragiques qui ne nous ont pas permis de rentrer des raisins sains et mûrs!

    Et même s'il y a des micro-cuvées plus qu'honnêtes ça et là, quelques barriques qui sortiront du lot (nous côtoyons de nombreux vignerons, fournisseurs, courtiers continuellement dans le vignoble, pas l'un d'entre eux nous a parlé d'un chai rempli de superbes cuves), ce millésime sera pas celui du siècle, là nous pensons que nous sommes tous d'accord, ni un bon millésime malgré les efforts et le travail de tous  à la vigne et au chai. 

     

      


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  •  + ON NOUS CACHE TOUT ...+

    Vendredi après midi nous recevions Francis Martin, du MAITRE DE CHAI, notre agent au Quebec. Ce fut l'occasion pour lui de déguster nos  Bordeaux et Bordeaux Superieur 2012 et notre Entre-Deux-Mers 2013, qui sont quelque part en mer entre chez lui et chez nous et de se faire une idée des 2013 en devenir!

    Il fut étonné positivement sur la qualité des rouges 2013... nous ne sommes pas sur la même ligne que les 2012 loin s'en faut, mais il s'attendait aux pires après tout ce qu'il  avait pu  entendre et lire sur ce millésime.

    Ce fut aussi l'occasion de passer du temps ensemble, de discuter des marchés (importations privées et SAQ) sur lesquels nous sommes présents, de  la visibilité de nos vins au Québec, des vins en général, de découvrir ensemble quelques bouteilles... et de se donner rendez-vous très vite en terres québécoises ce coup-ci (dans un tout petit mois). Un joli moment passé dans notre cuisine, en famille, comme on recoit un ami un vendredi soir en toute simplicité ...C'est cela aussi pour nous une collaboration, un partenariat... mieux se connaitre, s'apprécier, et partager d'autres valeurs.

    C'est comme cela que nous avons eu le plaisir de visionner une serie de capsules faite par François Chartier, journaliste très écouté et lu (il avait son guide annuel) au Québec, jusqu'à peu. La première ayant comme sujet notre BORDEAUX SUPERIEUR LA MOTHE DU BARRY 2010. Elle a été tournée il y quelques mois maintenant mais on nous avait rien dit!!!

    C'est court, joyeux, très québécois... et les commentaires sur notre Bordeaux Superieur sont plus que  "corrects" comme ils disent là-bas.

    http://www.lapresse.ca/videos/vins/201211/16/46-1-chartier-grand-bordeaux-petit-prix.php/1a194f27252748be8c28bdefb4eb3d97


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