• Nous avons repris le chemin des vendanges la semaine dernière ...il était urgent de ne plus attendre!

     

        

          Dans nos coteaux sous l'oeil d'un journaliste américain

     

    Nous n'avons pas été epargnés cette saison. Des "calamités" ont touché le vignoble bordelais avec plus au moins d'intensité, les unes après les autres : le mildiou mosaïque, le black rot, les drosophiles, la grêle, les orages violents...pour finir le dessèchement des rafles. Il fallait donc ne plus attendre de peur de perdre encore plus de jus et... pour mettre un terme à cette liste!

    Les parcelles, que nous avions "pansées" avec de l'argile, ont tenu le "coup", nous avons pu attendre presque 10 jours de plus, un gage de qualité certain!

    Trois jours intensifs, avec pour finir une panne. Nous avons terminé la dernière journée et du même coup les vendanges à 23h : 18 heures sur le vif, mais le résultat est là, 2014 est dans les chais!   Les jus sont superbes, les degrés élevés...seule la quantité manque. Ce sera un petit millésime dans le chai...mais qui tiendra toutes ses promesses en qualité!

     

                       

                Mesure de la densité des jus

      

               

               Notre chai qui se remplit tout doucement

      

     Le travail continue dans nos deux chais : dans les cuves en ciment nos blancs viennent de finir leur fermentation, dans les autres cuves, nous effectuons des remontages.

     

                        

                          

                    Remontage d'homogénéisation

                      

                      ...avec cascade pour les autres jus

      

    Voilà, un autre millésime, pendant lequel  nous avons connu des craintes, des doutes, des colères, des sentiments d'impuissance omniprésents. Nous avons fait le maximum pour ramasser des raisins sains et mûrs. Ce n'est pas toujours facile, la vie de vigneron n'est pas un long fleuve tranquille, pas de "process" industriels garantissant une récolte parfaite, ni de pouvoirs magiques balayant les orages loin de chez nous ou multipliant les grappes comme les pains. Juste l'amour de notre terre, notre bon sens paysan (du moins nous essayons) et toute notre passion pour ce métier... si ingrat. 

    Un autre chapitre de ce millésime se joue dans les murs de nos chais, mais totalement dépendant de tout le reste. Nous restons persuadés après 29 millésimes que tout se joue dans le vignoble ... ou presque tout.

                


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