• Vous prendrez bien une pression (une de plus) ...?

    Une de plus, encore une ...

    13 mai : date que nous ne pouvons oublier.           Il y a six ans, 15 000 hectares étaient ravagés par un orage de grêle dans l'Entre2Mers. A 4h du matin, à l'heure où les braves gens dorment...les vendanges étaient terminées pour nous comme pour de nombreux vignerons.

    Depuis, il nous est difficile d'entendre gronder au loin l'orage, de voir les températures monter dans une atmosphère saturée d'humidité, d'écouter les prévisions, les alertes nous annonçant un orage de grêle... Mains moites, estomac noué, gorge serrée, les symptômes sont toujours les mêmes, et nous laissent épuisés lorsque l'alerte est passée, tant épuisés que nous n'arrivons même plus à nous réjouir de ne pas avoir été touché!

    Cette année cette "pression" a démarré très tôt. Le 18 Avril, première alerte après que les rues de Biarritz soient blanches de grêle. Cet orage était annoncé chez nous quelques heures après ... Deuxième alerte, il y a dix jours, nous avons scruté le ciel, étudié les bulletins météorologiques  plus alarmistes les uns que les autres en attendant le pire ...                Deux fausses alertes nous laissant exténués émotionnellement! Il est vrai que nous sommes devenus fragiles,  mais après 2009, il y a eu 2011, 2013, 2014 ...alors.

    Pendant ce temps-là, la vigne a profité de ces conditions d'alternance de chaleurs et de pluies pour pousser, pousser. Nous avons commencé  notre course printanière, à courir derrière le travail des sols, les traitements... Mais voilà qu'une nouvelle pression est annoncée, le Black Rot! Maladie presque disparue sur certains secteurs depuis des années, elle est en recrue d'essence depuis une saison. Cette année elle s'annonce, elle est particulièrement virulente, "du jamais vu"!

    Les pluies violentes du 18 avril, de l'orage qui est arrivé sans grêle, furent contaminatrices, très peu d'entre nous étaient protégés si tôt dans la saison. Nouvelle course poursuite contre ce nouvel ennemi, contre lequel nous nous sentons totalement désarmés. En culture biologique, aucune solution curative, seulement quelques traitements "freinant". Que faire? Nos conseillers sont pessimistes, eux aussi désarmés tant la pression de cette maladie est forte à aujourd'hui, exceptionnellement forte!

    Pression, pression, vous avez dit pression?!  


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