Notes de printemps sur impressions d'hiver...

C'est vraiment cette sensation qui nous anime ce matin, lorsque nous reprenons l'écriture de nos voyages de cet hiver. Nous avons eu de très belles journées de printemps ces derniers jours, des degrés élevés sont annoncés pour la semaine prochaine et nous, nous nous replongeons dans le grand froid québécois de la fin février!

                   Jusqu'à -30 degrés....

                   ...sous la neige!

  Aucun problème de fonte pour l'Ice Bar de notre hôtel avec              ces températures

Voyage que nous faisons tout les ans maintenant, et que nous pourrions nommer:

A la rencontre des conseillers en vente de la SAQ.

C'est notre travail pendant une semaine : rencontrer ces personnes et leur équipe, faire déguster notre vin présent dans leurs rayons,  parler de notre travail, notre philosophie, et répondre à leur interrogations.

Dans une "cuisine" d'une succursale à Québec

Après avoir visité les succursales à Montréal et à sa périphérie, cela fait deux ans que nous nous "enfonçons" dans le pays. C'est un travail de fourmis que fournit  l'équipe de notre agent sur le Québec, visiter un maximum de magasins pour faire connaitre au plus grand nombre la bonne nouvelle,... notre vin. Nous trouvons cela très intéressant d'aller à la rencontre de ces prescripteurs, et de passer un peu de temps avec eux pour leur parler de notre vin. Nous avons en face de nous, très souvent des passionnés qui sont heureux de nous rencontrer.

C'est aussi l'occasion de passer du temps avec toute l'équipe du maitre de Chai, notre agent au Québec, pour évoquer avec eux également les millésimes à venir, les évolutions sur le vignoble, notre vision du monde viticole (une semaine n'est pas suffisante)...et de nombreux autres sujets ( le livre de Pierre Rabhi Du Sahara aux Cévennes à été posté il y a quelques jours pour l'un d'entre eux à la suite de ces discussions...).  Ils sont tous passionnés par le vin, avec beaucoup d'empathie pour les vignerons, qu'ils soient  remerciés ici pour le travail qu'ils font au quotidien et leur accueil toujours top! Bien que parfois ils nous font découvrir, par exemple certains plats typiques...clin d'œil à Fred et Jasmin...

La Poutine: des frites avec une sauce brune et du fromage en grains 

Marché très important pour nous, le premier,  même si nos "cousins" québécois ne sont que 6 millions, ils aiment le vin, plus de 450 magasins lui sont dédiés sur tout le territoire.

Nous avons notre Bordeaux Supérieur La MOTHE DU BARRY dans les succursales de la Société des Alcools du Québec, souvent recommandé dans la presse spécialisée.

 Succursale à Chambly

 Très beau commentaire de Veronique Rivest

Mais aussi dans la restauration avec le Château Les Arromans et notre Cuve Mon Loup. Nous avons eu l'heureuse surprise  de trouver cette cuvée sur la liste des vins d'un restaurant où nous dinions seuls un soir à Québec par hasard.

 Café du Monde à Québec

Malgré le froid de cet année ( une découverte pour nous), ce fut encore un voyage très instructif, productif nous l'espérons, nécessaire nous en sommes certains. Que nous renouvellerons l'année prochaine c'est certain.

Juste le temps de prendre un avion, nous traversons la frontière et nous nous retrouvons à Boston ... sous la neige!  A tout de suite.

Boston fin février 

Notes d'hiver sur impressions d'été ...

Nous voici  repartis, Bregenz, petite ville autrichienne sur le lac de Constance...accompagnés de Géraud d'Accents du Sud-Ouest (que nous ne vous présentons plus...)  et de Luc de Conti qui n'est plus à présenter, vigneron de Bergerac! Nous allons retrouver Imgard, notre importatrice, dans ses murs.

Notre venue fait écho à la visite d'Imgard cet été chez nous, et chez  les vignerons du groupe Accents du Sud-Ouest avec qui elle travaille. Une envie de découvrir cette région de la France, ses vignobles, et les vignerons qu'elle distribue depuis quelques mois maintenant. Elle était accompagnée de Christine, qui a fait office de traductrice et de Wolfgang, auteur de pièces de théâtre, dont le rôle était de mettre par ecrit toutes ces rencontres. Ce fut un moment très agréable, par une belle journée d'Aout (il y en a eu!), nous avions été dégustés un Entre-Deux-Mers au bord de la Dordogne, un mini-mascaret était venu leur souhaiter la bienvenue...Et un improbable surfeur sorti de nul part, a ponctué cette soirée baignée d'une douce lumière.

Rien de tel qu'un Entre-Deux-Mers à l'apéritif  pour créer des liens

 L'agréable attente du mascaret...

  Petit coefficient avec un seul surfeur, mais la magie opère...

Tout se termine par un banquet, un repas...la meilleur façon de       déguster nos vins!

Le match retour, se déroulait donc à Begenz, avec les clients d'Imgard en ce début de Février. Une soirée originale : trois vignobles à découvrir avec des questions-réponses permettant une proximité bienvenue. C'est un exercice que nous n'avions jamais pratiqué, et que nous trouvons très intéressant.      Normalement les vignerons se trouvent très souvent derrière des tables et les invités déambulent pour déguster et discuter. Nous répétons très souvent la même chose et les discussions très intéressantes ne se déroulent qu'en petit comité...Nos vins comme ceux de nos confrère ont eu beaucoup de succès, nous avions déjà des "fans" de la Cuve à Mon Loup, ils ont pu découvrir d'autres facettes de notre production. 

Puis à chaque changement de vignoble, une lecture des écrits de Wolfgang, par lui-même, ponctue ces échanges. Nous devons dire que ce fut un moment émouvant d'écouter ces mots nous raconter ... Une première pour nous ... Nous avons souvent eu des commentaires de journalistes sur nos vins, notre vignoble, mais là il y avait une autre dimension... des souvenirs partagés, des émotions par delà les vins. Une très jolie expérience!

Carton d'invitation envoyé aux clients d'Imgard

   Les vins à la dégustation : Cuve à Mon Loup, La Mothe du Barry,        Vielles Vignes et Cuvée Le Barry

Nous ouvrons le "bal" ...

Wolfgang ponctue notre dégustation par son récit de notre rencontre cet été, nous vous laissons découvrir son texte sur notre rencontre... 

  "Il faut tout de même avoir le droit de s'enthousiasmer, de se laisser emporter par le soleil, la lumière, les routes couvertes de poussière, les herbes qui poussent au bord de la route et qu'on appelle des mauvaises herbes chez nous, admirer ces nids-de-poule merveilleux, qui sont en voie de disparition chez nous et qui me rappellent des journées de mon enfance dans une région viticole en Styrie. Pas étonnant donc qu'à  un moment donné je perde toute mon objectivité et qu'après les dix premières gorgées que je déguste, incapable de recracher comme je devrais, j'aie envie de m'installer ici, comme vagabond ou écrivain errant, ou alors comme fils, frère ou oncle adoptif d'un de ces vignerons. Les meilleurs viticulteurs du bordelais sont nés entre 1958 et 1962, me dit Joël*. Si le destin m'avait été favorable et qu'il m'avait fait naître ici, je serais sans doute devenu un excellent vigneron."

Je ne me rappelle plus très bien quand j'ai écrit ces phrases. C'était peut-être déjà le premier soir, lorsque nous étions attablés autour de la table ronde sur la terrasse de Sandrine et Joël Duffau au Château La Mothe du barry, devant un fabuleux repas préparé par eux. Nous avons mangé du gazpacho de melon, du chorizo avec une ratatouille, du fromage de brebis en forme de rosette avec une confiture de figues faite maison, et pour couronner la soirée une glace aux amandes. La température parfaite, le vin délicieux et abondant, la compagnie agréable, ce qui explique peut-être ma prose quelque peu essoufflée.

La première journée avait commencé par une expérience incroyable. Après nous avoir montré ses plus beaux vignobles sur la côte d'un plateau offrant une vue magnifique sur la région Entre-Deux-Mers, Joël nous empila dans sa voiture et nous conduisit au bord de la Garonne* pour attendre le Mascaret, une vague qui remonte le fleuve à contre courant. Nous ne savions pas du tout ce qui nus attendait, et lorsqu'il arriva avec un mugissement toujours plus fort, cet ensemble de vagues formé par la marée haute de l'Atlantique et le courant de la rivière, par lequel les surfeurs se laissent  porter en passant à coté de nous pour remonter encore plus loin, nous étions ébahis comme des enfants.

Entre-Deux-Mers, cela veut dire bien sur "entre les mers", mais il s'agit effectivement du triangle entre la Garonne et le Dordogne avant que leurs eaux se réunissent pour former la Gironde, l'estuaire qui se jette dans l'Atlantique. A droite de la Dordogne et à gauche de la Garonne sont installés les grands Châteaux où sont produits les cuvées les plus célèbres du monde entier - les experts ne sont pas les seuls à le savoir. Mais la région Entre-Deux-Mers a réussi au cours des dernières années à sortir de l'ombre des riches et célèbres en développant son propre sens de qualité et son propre profil. Joël Duffau est un de ces viticulteurs qui personnifient cette nouvelle attitude. Pendant le repas, il nous raconte qu'il avait toujours trouvé le Bordelais des grands châteaux trop  arrogant. C'est pourquoi il est parti étudier la viticulture en Bourgogne. Ensuite il a travaillé entre autres en Californie, ce qui est probablement la raison pour laquelle il parle de vin "démocratique", donc un vin de qualité élevée, mais abordable pour tout-un-chacun. Elevé dans le style Bordeaux moderne, donc plus fruité avec moins de tannins. Même moi, j'ai compris maintenant. Pour la Cuve à Mon Loup par exemple, un vin sans souffre, cette philosophie est parfaitement claire. Son loup, c'est d'ailleurs le petit nom que Joël a inventé pour Sandrine, son épouse. Un joli nom, mais aussi un peu sauvage. Probablement pas un hasard, d'autant plus que les deux sont des caractéristiques qu'on peut utiliser pour un vin ou une femme.

A coté de leur domaine, les Duffau ont construit un petit garni avec  trois grandes et belles chambres meublées de manière très originale. Le petit-déjeuner, lui aussi, nous surprend. Il n'y a pas seulement ce qui est de coutume en France, des croissants frais et des baguettes, mais aussi du pain perdu, que nous appelons "chevaliers pauvres" chez nous.

Après le petit déjeuner je m'assieds pour un instant à une des tables placées entre le bar de plein air et le petit piscine derrière la maison. Tout à fait possible que ce soit ici que j'ai eu mon petit moment de nostalgie mentionné plus haut, en voyant le soleil se lever au-dessus d'un vignoble avoisinant. En tout cas je serais bien resté encore un peu plus longtemps à Moulon.

Wolfgang Mörth 

 * est-ce la traduction simultanée ou les dizaines de gorgées de Wolfgang ? Mais aucun souvenir pour nous d' avoir évoqué ces années, dommage car Joël est né en 1964 ...

* c'est bien au bord de la rivière Dordogne qui sinue pendant presque 10 kilomètres dans notre village, que nous les avons amené. 

Vous avez compris le titre de notre article,   que Wolfgang a emprunté à Dostoïevski pour résumer ses écrits car c'était bien en hiver qu'il a livré ses impressions sur de belles journées d'été.

     Promenade dominicale au bord du Lac :  Luc, Imgard, Christine,          Géraud et Joël

Retour à La Mothe du Barry pour une petite semaine et nous repartons ... là  nous traversons plus qu'une partie de l'Europe, nous allons atterrir à Montréal pour cinq jours avec nos amis. Couvrez-vous bien!

Non, non..."Bordeaux" n'est pas mort...

Un peu d'humour ne fait pas de mal...! 

Notre dernière expérience sur un salon, fut tellement traumatisante que nous nous réjouissons de ce salon Millésime Bio ... L'année dernière à PROWEIN, salon pour les professionnels en Allemagne, nous avons regardé passer "les casquettes" comme nous disons chez nous! Très peu de contacts, pas d'envie chez nos interlocuteurs de découvrir nos vins, de déguster et tout cela parce que c'était du BORDEAUX!!!

 Nous ne nous sommes pas souvent "épanchés" sur toutes les difficultés que nous rencontrons tous les jours pour commercialiser nos vins, nos "petits Bordeaux". Entre autre il y avait et il y a encore surement cette  mauvaise réputation justifiée ou pas (nous nous pensons que rien n'est tout blanc, ni tout noir) : vins à papa, démodés, cheaps ou trop chers, vins de négoce de mauvaise qualité, trop boisés... et la liste n'est pas exhaustive!

A Düsseldorf en 2014, nous étions au centre de ce Bordeaux Bashing! Donc c'est sur la pointe des pieds que nous inaugurions ce salon réservé aux vins bio certifiés et aux professionnels, une première pour nous!

Pour planter le décor, c'est un salon que nous aimons beaucoup car le concept : une table, un vigneron et ses vins ... nous, nous adorons! Tous égaux, seuls les vins et le vignerons sont importants!

Des tables, des bouteilles et des vignerons...

  Notre Bordeaux Supérieur 2013 certifié

Toujours est-il que nous avons eu d'excellents contacts, qui pour certains, se sont déjà concrétisés par des commandes, des interlocuteurs intéressés par notre démarche et notre vin, anciens clients qui étaient allés voir ailleurs, dans des appellations plus "sexy" qui sont revenus goûtés... Et même si nous avions qu'un seul vin à la dégustation, notre Bordeaux Supérieur 2013, le seul certifié pour l'instant, cela nous a bien occupé les 3 jours du salon! Peut-être parce que nous sommes bavards et qu'expliquer notre démarche depuis 2010 vers une certification bio prend du temps, comme elle a pris du temps à murir chez nous.

Et puis nous étions avec nos amis du Sud-Ouest et du Rhone, gage de bonne humeur et de moments sympathiques. Ce fût le cas sur le salon et aussi lors d'une soirée au gîte que nous partagions. Là encore maitre mot, PARTAGER ... la table, nos spécialités réciproques, des bouteilles!

Au menu : rillettes de lamproie, grenier médocain, truffes du Périgord, terrine de lapin, boudin au piment, ... et de très bonnes bouteilles!

Nous avons toujours été plus à l'aise sur "nos terres", pour recevoir des prospects, les salons n'ont jamais été notre "fort", mais celui restera dans nos annales : Première participation, avec notre premier vin certifié, avec un bilan plus que positif! Nous n'en demandions tant mais nous prenons TOUT!

Tout juste le temps de rentrer, et de repartir en Autriche ...  Suivez nous... vous ne le regretterez pas, le concept était très original! 

Lac de Constance. Bregenz. Autriche

Il n'est jamais trop tard... nous l'espérons!

Nous avons eu un début d'année très chargé, très riche en rencontres, très enrichissant sur la connaissance de ce marché si paradoxale des "petits Bordeaux", très fatiguant aussi ... Et difficile d'enchainer les voyages,  les longs trajets dans les airs comme sur les routes, les salons, les visites,  tout en gérant ou du moins en essayant de gérer de loin le quotidien d'un vignoble,  de trouver encore de l'énergie et surtout du temps pour vous raconter tout cela.

L'envie est toujours là, on s'imagine après une visite marquante, une belle rencontre, une dégustation, les quelques lignes que nous pourrons écrire pour retranscrire tout cela, et puis tout s'enchaine, un évènement en chasse un autre, un avion redécolle, une valise se boucle à nouveau, sans avoir eu le temps...

 Retard comblé, ici même en plusieurs parties... car que de choses, que de choses!

Le salon Millésime Bio à Montpelier, une première pour nous en tant qu'exposant, une dégustation très originale en Autriche comme un "match retour" et notre voyage en Amérique du Nord. Tout cela dans l'espace d'un mois très, très concentré.

Alors prêts à partir avec nous ...nous vous "embarquons" pour le Sud de la France!

2015 ...d'amour et d'humour, d'éducation, de culture et de pédagogie!

Nous avions prévu un texte pour vous présenter nos vœux,  articulé autour de cette magnifique phrase de Xavier Dolan :

"Je pense que tout est possible à qui travaille, ose, rêve et n'abandonne jamais"

que vous avez pu lire sur nos différentes pages FACEBOOK en tout début d'année

Et puis "l'indicible" est arrivé, a encore frappé ... abasourdis par le bruit des tris, atterrés par cette haine, par cette barbarie implacable... nous sommes restés quelques jours dévastés. Et les lignes précédemment écrites n'avaient plus de sens, ou du moins nous semblaient-elles  dérisoires au regard de ces attentats.

Nous pouvons avoir de gentils "coups de gueule", dans ce blog, des envies de vous interpeller sur certains choses mais essentiellement touchant au monde du vin. Là nous sortons de ce contexte pour évoquer ces jours noirs à jamais dans nos mémoires.

Nous savons l'Homme (attention nous nous excluons pas de cette description) versatile, inconstant, oubliant en "marchant" , en continuant son  chemin, peut-être égoïstement, centré sur sa personne, recroquevillé sur son nombril, absorbé par ses problèmes. De telle catastrophes, se sont multipliées ces dernières décennies dans le monde entier, nous avons pu être touchés à un moment, avoir manifestés, et puis le quotidien reprend ses droits, et naïvement nous avons pensé que cela ne pourrait plus jamais arriver!!!

Nous ne nous posons pas en donneurs de leçons, nous n'avons de solutions pour faire cesser ce terrorisme ici chez nous, ni là-bas dans de nombreux de pays,... et il nous faudra du temps pour écouter, lire et digérer tous les discours, lettres ouvertes, articles, témoignages ... de ses derniers jours et pouvoir dire que nous commençons à comprendre l'incompréhensible à nos yeux (seule la vie est sacrée pour nous)... pourtant nous croyons que nous avons des devoirs l'uns envers les autres : en tant que parents, amis, dans notre sphère professionnels, associative...

Le Bien Vivre, le Mieux Vivre ensemble commence autour de nous, dans l'acceptation de l'Autre qui est d'une culture, d'une confession, d'une origine différente (dans le respect de nos lois républicaines) , mais aussi dans notre pouvoir à dire non aux propos racistes, antisémitiques, aux "oui, mais...", que nous pouvons entendre et que par paresse, par "je m'en foutisme", pour avoir la paix, nous pourrions laisser dire. Mais aussi  par la culture,... comment en sommes-nous arrivés à ne plus comprendre les nuances, les seconds et troisièmes degrés,  à ne plus appréhender  la subtilité entre irrévérence et irrespect, à  ne plus pouvoir rire de sujets graves, si nous n'avions pas ri de mon cancer...il aurait gagné la bataille avant même que je ne rentre dans l'arène....

Et comme nous venons de le lire dans  un édito* nous avons  bien tous  une obligation d'amour et d'humour, d'éducation, de culture et de pédagogie...Nous ne changerons pas la face du Monde, mais peut-être celle de notre petit monde,   celles des personnes que nous croiserons, que nous côtoyons ... nous croyons au colibri et à sa tache si dérisoire à première vue, tant elle nous apparait gigantesque, mais indispensable pour bouger les lignes autour de nous...

SANDRINE

* Edito sur le site de Musicalarue, sans le nom de son auteur, que nous aurions cité avec plaisir...