• + CHRONIQUES DES NOS VENDANGES +

    9 SEPT 12ième jour

    Deuxième journée de vendange de nos rouges : les parcelles ne pouvant pas attendre plus longtemps après les orages successifs.

     C'est un rythme très particulier, puisque depuis le 29 Aout nous sommes à notre 6ieme demi-journée de ramasse en 15 jours... cela permet de ne pas avoir d'embouteillage dans les chais et d'avoir le temps de nous occuper, sans être dans l'urgence, de nos cuves. Pourtant nous aurions aimé pouvoir rentrer nos rouges tous même temps lorsque  la maturité était atteinte...

    Chaque millésime est unique, celui-ci en particulierement difficile et nous devons nous adapter...

    Cette cuve sera vinifiée elle aussi différemment, avec des methodes modernes, permettant de gommer les arômes végetaux encore présents car par encore arrivée à maturité... on s'en approche tous les jours c'est pourquoi il est très important maintenant de pouvoir attendre, nous gagnerons en maturité des pépins et des peaux. Nous avons passé la nuit dans les chais à surveiller cette nouvelle cuve, nous devons descendre sa température, et rien de ne remplace l'oeil de l'homme pour surveiller les tuyaux et éviter une catastrophe ...

    Les vendanges ne connaissent pas les samedis, les dimanches, ni la nuit... nous sommes donc sur le "pont" ce long week-end qui commence par cette  nuit blanche. 


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    + CHRONIQUES DE NOS VENDANGES +

    5 Sept 8ième jour

    Après quelques heures de sommeil bien méritées (très peu d'heures de repos entre ce samedi et ce dimanche), la matinée fût consacrée à arpenter toutes les parcelles avec nos oenologues. 72 heures après l'orage, nous devons décider de la suite des opérations. Toujours le même dilemme : pouvons-nous attendre? comment les grappes vont-elles se comporter?  pouvons-nous nous fier aux prévisions météorologiques?

     Nous décidons de ramasser les parcelles qui ne pourront pas attendre pour faire nos rosés et nos clairets. Cela permettra d'avoir des vins avec des petits degrès et de belles acidités. Si le temps nous le permet nous continuerons en fin de semaine par d'autres parcelles dans la plaine qui ont trop souffert des pluies abondantes.

      

    6 Sept 9ième jour

    Nous rentrons donc les parcelles sélectionnées pour faire notre rosé. Deux pressoirs sont remplis dans la journée pour une macération de 6 heures, et une préssée de 2h30 environ.

    En suivant nous remplissons un pressoir pour faire notre Clairet, nous laissons macérer toute la nuit pour obtenir des jus plus concentrés et plus charpentés.

      

    7 SEPT 10ième jour

    Nous pressons ce matin le pressoir de Clairet que nous avons laissé macérer toute la nuit. Ces jus comme ceux des rosés sont maintenus à 5° et nous laissons déposer les bourbes tranquillement.

    Toujours difficile de contrôler et réguler les températures de toutes ces cuves en même temps. Notre installation a ses limites, limites auxquelles nous sommes confrontés quotiennement...surtout cette année vendangeant très tôt, nous connaissons des témperatures élevées la journée mais aussi la nuit. Cela n'aide pas!

    La fermentation des blancs continue, elle dure normalement une huitaine de jours.

    La brume tombée toute la journée sous une chaleur moite et les averses de cette nuit nous donnent, malheureusement, raison. Il fallait vendanger ces parcelles et continuer vendredi.

      

      

    8 SEPT 11ième jour

    Nous avons rentré les trois couleurs même si nous avons qu'une cuve de rouge pour l'instant. Cela veut dire qu'il faut être sur les trois "fronts" en même temps. Jonglage avec le matèriel, avec le personnel et avec le temps pour ne délaisser aucune cuve.

    Nous débourbons les cuves de Rosés et de Clairets, toutes les particules en suspension (les bourbes) dans les jus se sont déposés au fond des cuves, elles sont enlevées comme pour les blancs. 

     Nous faisons de petits remontages sur la cuve de rouge rentrée samedi : nous arrosons le chapeau (pépins, peaux) qui se forme en haut de la cuve avec avec les jus  qui sont en bas  pour qu'il y ait un contact entre ces jus et ces particules. Mais cette année comme les peaux n'étaient pas arrivées à maturité, nous n'effectuons que des petits remontages de 5 minutes pour éviter d'extraire des tanins trop verts et durs. 

      

     

     

     

     


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    + CHRONIQUES DE NOS VENDANGES +

     4 SEPT 7ieme JOUR 

    Après avoir passé une partie de la nuit à surveiller les températures des rouges rentrés hier, ce dimanche nous nous sommes occupés des blancs partis en fermentation (transformation des sucres en alcool):

       Surveillance et réglage des températures à  18° environ pour favoriser cette fermentation,

      

      Remplissage des barriques pour notre nouvelle cuvée en blanc (enfin !!!), nous réalisons les fermentations en barriques cela permet une meilleure intégration du bois.

      


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  • + CHRONIQUES DE NOS VENDANGES +

    3 SEPT 6ieme jour

    Après l'orage de Jeudi, la décision de ramasser les hectares les plus touchés a été prise. Impossible d'entrer dans ces parcelles plus tôt. Ce samedi à l'aube nous vendangeons.

     Ces parcelles sur lesquelles nous avions des rendements bien maitrisés, ont donné de trés beaux jus déjà au environ de 13°. Avec les methodes modernes de vinification, nous avons pu gommer au maximum les arômes végétaux qui étaient présents, la maturité n'étant pas tout à fait là. Nous avons aujourd'hui les connaissances et les moyens pour réduire certains  défauts lors de circonstances exceptionnelles comme celles-ci.

    Pour le reste des parcelles touchées, comme pour le reste du vignoble qui a souffert des pluies abondantes des dernières semaines, nous allons  surveiller jour après jour, il faudra être extrêmement réactifs.


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  • + PLUS VITE QUE VITE +

    Nous avons essuyé Jeudi 1ier Septembre un orage d'une rare violence. 48mm tombés en quelques minutes, accompagnés de grêle et de grêlons plus gros que des balles de ping-pong.

    Plus de 3 hectares durement touchés,  le reste des parcelles autour des chais et sur nos coteaux ont subi des dégâts mais plus sporadiques. Il était dit depuis le début de cette campagne que ce serait un millésime précoce, il le sera à cause de cet orage.

    Lorsque les feuilles sont touchées, n'apportant plus de sève aux raisins, et lorsque les baies sont bléssées, la seule solution est de vendanger très vite ces parcelles. Encore faut-il pouvoir entrer dans les vignes avec les machines souvent sur des sols détremprés. Le risque de laisser ces raisins en l'étât, est de ramasser un jus "piqué", ayant subi une piqure acétique.

    Une fois de plus nous sommes impuissants face aux éléments déchainés, pouvant réduire à néant le travail de plusieurs années... dans notre malheur nous nous estimons privilégiés, nos voisins et amis des communes environnantes   ont subi des dégâts beaucoup plus importants et les chais et les maisons sont restés debout avec nous tous sains et saufs.


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